Pix, plateforme de certification des compétences numériques⚓
Définition : Bref rappel historique du projet
Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture ainsi que les programmes confortent la place du numérique dans les enseignements et les pratiques éducatives. Les activités d'apprentissage permettent aux élèves de développer des connaissances et des compétences, mais aussi d'élargir leur compréhension des enjeux du numérique.
Dans ce contexte, un projet de cadre de référence a été élaboré en 2016. Il rassemble et organise de façon progressive et selon 5 domaines spécifiques, les 16 compétences numériques développées de l'école élémentaire à l'université ainsi que dans le contexte de la formation continue des adultes.
Il remplace le B2i, disparu à l'école et au collège depuis la rentrée 2017-18.
https://eduscol.education.fr/pid38816/certification-des-competences-numeriques.html
Attention :
Pour concrétiser ce cadre de références des compétences numériques, une plate-forme d'évaluation et de certification en ligne des compétences numériques, baptisée Pix, a été créée en 2018. Il s'agit d'un Service Public d'évaluation et de certification de compétences numériques visant à valider un certain niveau de « Culture Numérique » permettant à chacun d'exercer sa citoyenneté numérique.
➜ Accès à la plate-forme : https://pix.fr/
Une partie de cette plate-forme est dédiée à l'enseignement avec Pix Orga, pour l'évaluation et le suivi pédagogique des élèves. Les 16 compétences sont évaluées selon une grille avec 8 niveaux de maîtrise progressive de ces compétences pour les élèves, pour les étudiants et dans un contexte de formation d'adultes.
Les niveaux de maîtrise de 1 à 5 concernent plus particulièrement les élèves de l'école élémentaire, du collège et du lycée.
Depuis 2021, Pix est généralisé dans tous les collèges (cycle 4) et lycées. La certification Pix est obligatoire pour les élèves de 3e et de Terminale.
Attention : Pour les enseignants : la certification Pix + Édu
Le développement des compétences numériques des enseignants est un élément essentiel qui doit leur permettre d'exploiter activement tous les avantages des outils numériques au service de leur pédagogie.
Depuis l'année scolaire 2022 – 2023 se met en place le service de certification des compétences numériques pour les enseignants, nommé Pix + Edu : https://pedagogie.ac-toulouse.fr/dane/pix-edu
Comme pour Pix (pour tous les citoyens), sa déclinaison Pix + Édu pour les enseignants utilise un référentiel de compétences organisé en 5 domaines :
Domaine 1 - Environnement professionnel : utiliser le numérique pour interagir et se former dans son environnement professionnel
Domaine 2 - Ressources numériques : sélectionner, créer et gérer des ressources
Domaine 3 - Enseignement-apprentissage : concevoir, scénariser, mettre en œuvre et évaluer des situations d’enseignement-apprentissage
Domaine 4 - Diversité et autonomie des apprenants : inclure et rendre accessible, différencier et engager les apprenants
Domaine 5 - Compétences numériques des apprenants : développer, évaluer et certifier les compétences numériques des apprenants (CRCN).
Toujours comme pour Pix, les compétences de ces 5 domaines de Pix + Édu seront évaluées selon 4 niveaux de maîtrise identifiés (chacun subdivisé en deux) :
Novice (niveau 1 et 2)
Confirmé (niveau 3 et 4)
Avancé (niveau 5 et 6)
Expert (niveau 7 et 8)
Complément :
➜ Consultez les 16 compétences, réparties en 5 domaines, qui seront évaluées et certifiées sur Pix :
Complément :
➜ Consultez le document d'accompagnement et de mise en œuvre du Cadre de Référence des Compétences Numériques, pour les enseignants.
Lien direct vers le document :
https://eduscol.education.fr/document/940/download?attachment
Des pratiques multiples⚓
Que se passe-t-il en une minute, sur internet ?
Complément :
Pour rappel, et pour comparaison, les chiffres des années précédentes :
Le mobile omniprésent⚓
Les pratiques et usages d'internet sur périphériques mobiles (essentiellement les smartphones) sont désormais plus nombreuses que sur ordinateurs : pour la première fois, en 2017, le trafic web mondial (quantité de données échangées) a été plus important sur mobile que sur fixe.
Les images ci-dessous sont extraites du rapport annuel « Digital report » sur l'état global de l'internet, des réseaux sociaux et du mobile :
https://wearesocial.com/fr/blog/2023/01/digital-report-levolution-du-numerique-en-2023/
Définition : Version courte, galerie d'images en diaporama
Complément : Version longue – Remarques et commentaires
Premiers chiffres, pour bien comprendre l'ampleur, le côté démesuré des quantités qui vont être évoquées dans les différents schémas et graphiques : on parle de plus de 8 milliards d'habitants, dont 5,44 possèdent un téléphone portable et 5,16 milliards ont un accès à internet.
Où l'on note :
– que la population mondiale augmente (normal)
– que le nombre global d'internautes augmente (+ 1,9 %), logique
– que le nombre d'utilisateurs d'un téléphone mobile augmente aussi (mais plus vite) : + 3,2 %
– que le nombre des utilisateurs de médias sociaux augmente aussi dans les mêmes proportions (+ 3 %).
Le temps moyen quotidien passé sur internet (6 h 37 min par jour !) est stable depuis 1 ans mais il devance toujours très largement le temps passé devant les autres médias, quels qu'ils soient...
Le temps moyen quotidien passé sur internet a très légèrement diminué (d'une vingtaine de minutes) depuis 2 ans.
Une limité a été atteinte ? Phénomène de saturation ?
Sans surprise cependant, le temps quotidien passé sur internet est plus élevé dans les tranches d'âge les plus jeunes.
Le nombre total d'internautes est en augmentation de 1,9 % et on a donc cette année 5,16 milliards de personnes – plus de 64 % de la population mondiale – qui passe en moyenne pratiquement 6 h 37 par jour sur internet...
Je vous laisse imaginer le marché potentiel pour la pub !
Petit focus sur cette augmentation du nombre d'internautes au fil des ans : en l'espace de 3 ans ce nombre a augmenté de plus d'un milliard.
1 milliard de personnes !
Ce n'est pas rien, et ça doit nous faire mesurer l'impact que peuvent avoir certaines publications...
La vitesse moyenne globale des connexions (mobile et fixe) augmente assez rapidement d'une année à l'autre.
Je reste étonné des presque 75 Mbits/s de moyenne pour les connexions fixes, ce qui me paraît relativement élevé, je m'attendais à moins. Les habitants des zones blanches (ou gris très très clair !) en France apprécieront...
Sans surprise, la part de trafic web mondial est désormais supérieure sur mobile (59 %) par rapport aux connexions fixes (39 %), et l'écart entre les deux se creuse de plus en plus vite, chaque année. La tendance s'était inversée en 2017.
Ne parlons pas des tablettes, déjà quasi inexistantes, et en chute libre.
Alors, que font tous ces internautes lorsqu'ils accèdent à internet ?
Eh bien, ils vont sur Google et sur YouTube ! Y a des choses, comme ça, qui ont l'air immuables...
On note aussi les 2 sites porno présents dans le Top 5…
Une petite satisfaction peut-être en voyant la 7e place pour Wikipedia ?
Autre chose qui ne change pas, et là je suis sidéré à chaque fois : les requêtes de recherche les plus fréquentes faites sur Google.
Donc, il y a encore en 2023 des gens qui vont sur Google pour rechercher… Google !
Sans commentaire…
Qu'est-ce que l'hégémonie, en une seule image ?
Il n'y a visiblement qu'un seul moteur de recherches pour les internautes du monde entier. La collecte de données personnelles a de beaux jours devant elle…
Pourcentage d'internautes inquiets sur l'usage qui peut être fait de leurs données personnelles : 42,8 % pour la France, en très légère augmentation par rapport à l'année précédente (et encore, on est dans le haut du tableau !)
On peut donc dire que, inversement, on a en France 57,2 % des internautes qui n'en ont rien à faire… ou plutôt (très certainement) qui n'ont même pas conscience du problème !
Personnellement, je trouve ça absolument dramatique.
Il y a plus que jamais besoin d'éduquer et d'informer !
En lien avec le graphique précédent, en France la proportion d'utilisateurs de bloqueurs de pubs est de 34,3 % (en légère baisse, elle était de 35,6 % en 2022). Cette valeur est malheureusement plutôt stable depuis des années, en ayant l'air de se stabiliser aux alentours d'un gros tiers des internautes.
Il y a donc là aussi un réel besoin d'éducation à ce sujet.
Une petite lueur d’espoir tout de même puisqu'on remarque que le pourcentage d'utilisateurs de bloqueurs de pubs est un peu plus élevé dans les tranches les plus jeunes de la population.
On peut y voir le fruit d’un certain niveau d’information et d’éducation et en déduire qu'il y a une réelle prise de conscience à ce sujet, en espérant que ces habitudes prises au plus jeune âge resteront ancrées par la suite.
Ce que je ne m'explique pas, en revanche, c'est pourquoi il y a systématiquement plus d'hommes que de femmes qui utilisent des bloqueurs de pubs…
Sur les 5,16 milliards d'internautes, il y en a 4,76 qui sont aussi utilisateurs des médias sociaux, soit plus de la moitié de la population mondiale.
Presque tous y accèdent via leur téléphone.
Le nombre d'utilisateurs des médias sociaux augmente très régulièrement et là aussi, sur les 5 dernières années, il a augmenté de 2 milliards de personnes.
Soit 2 milliards de personnes supplémentaires qui vont pouvoir faire une croix sur leurs données personnelles s'ils ne sont pas sensibilisés à ce problème et ne font pas preuve d'un minimum de vigilance.
Petite parenthèse : cette augmentation du nombre d'internautes et, logiquement, du nombre d'utilisateurs des médias sociaux est une véritable manne pour certains.
Il ne faut donc pas s'étonner de voir les revenus des géants du net s'envoler depuis quelques années...
Toutes ces activités sur internet génèrent forcément un trafic de données de plus en plus important, il suffit de regarder la forme globale de la courbe de cette augmentation qui paraît inarrêtable pour atteindre un trafic global moyen mensuel sur mobile (uniquement) de 107 exabytes (soit 107 x 10¹⁸ = 107 milliards de Go) par mois !
Je vous renvoie à vos études de mathématiques, ou au tableau des préfixes du système international d'unités pour comprendre l'énormité de ces quantités de données.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fixes_du_Syst%C3%A8me_international_d%27unit%C3%A9s
On est habitués aux Mo, au Go, voire au To avec nos pratiques habituelles, personnelles, mais pas à ces grandeurs de cet ordre.
Les principales raisons invoquées par les utilisateurs pour accéder à internet :
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